Il y a une vérité qu’on dit trop peu : Les personnes en burn-out ont souvent tellement peur de s’arrêter… qu’elles s’enfoncent encore plus. Je le constate dans mes accompagnements – votre lutte à ne pas être en arrêt, jusqu’au jour où, vous m’adressez un message :
Et ce n’est pas de la mauvaise volonté.
Ne pas vouloir se mettre en arrêt, c’est le résultat d’un mécanisme intérieur très puissant que vous avez souvent connu depuis votre enfance : le driver “Sois fort.”
Avec ce driver, on apprend très jeune que la force, c’est :
– se taire,
– serrer les dents,
– “faire le job”,
– ne pas déranger,
– tenir coûte que coûte.
Alors quand la tempête burn-out arrive, la logique interne dit :
« JE VAIS TENIR ENCORE UN PEU »
Même quand le corps lâche.
Même quand le mental s’effondre.
Même quand se lever devient trop.
Ça ressemble à une trahison, à un aveu de faiblesse.
Et puis, il y a le poison du jugement…
Vous avez peut-être déjà pensé :
Et parfois, la vérité la plus douloureuse :
👉 “Si je m’arrête, c’est peut-être que je suis nul(le).”
Cette phrase, beaucoup la pensent en silence.
Alors ils continuent … jusqu’à l’effondrement total.
S’arrêter, ce n’est pas abandonner.
C’est éviter de sombrer.
L’arrêt maladie est un acte de protection.
Un acte de courage. Un acte de survie.
Parce qu’on ne “guérit” pas d’un burn-out en dormant un week-end. On ne récupère pas en serrant les dents. On ne retrouve pas son énergie en continuant à s’épuiser.
On entend souvent : “Je suis en burn-out, j’en profite pour faire un bilan de compétences.” Sur le papier, ça paraît logique. Dans la réalité, c’est rarement une bonne idée quand c’est la phase “tsunami”.
Et tout cela demande énormément d’énergie. Une énergie que… vous n’avez plus en période de burn-out. Quand vous êtes en pleine tempête, votre cerveau ne peut pas traiter correctement les informations qu’il reçoit car il est en mode “trop plein”.
Votre vision est brouillée. Vos émotions prennent toute la place. Votre estime de vous est à son niveau le plus bas.
Ce n’est pas que le bilan n’est pas utile. C’est qu’il doit être lancé au bon moment.
Quand le corps a récupéré et que votre mental respire à nouveau. Oui, c’est aussi quand vous sortez du mode “survie” et que vous avez réussi à prendre ce temps pour vous.
Le bilan de compétences devient alors : un espace pour comprendre, une aide pour reconstruire, une transition saine, un moment pour vous réaligner, un outil pour repartir fort… vraiment fort.
Mais pour ça… il faut d’abord s’arrêter. S’arrêter pour se reposer. S’arrêter pour guérir. S’arrêter pour retrouver une tête qui peut penser, analyser, décider.
On le fait pour se reconstruire. Et se reconstruire demande une base solide.
Cette base, c’est votre santé — physique, émotionnelle, mentale. Vous n’êtes pas faible d’avoir besoin d’un arrêt maladie. Vous êtes fatigué(e), épuisé(e), à bout. Et ça arrive aux plus forts. Toujours.
Oser s’arrêter, c’est votre premier acte de force. Le bilan viendra après. Au moment où vous serez en état de reprendre le pouvoir sur votre vie.
Ici, pas de quizz ni de tests : un accompagnement 100% humain. Je vous recontacte sous 48 h maximum.